Aujourd'hui visite de la Mezquita
C'est notre dernier jour en Andalousie : ce matin, le ciel est nuageux et on a l'impression qu'il fait frais (25°C).....
La Mezquita : une cathédrale implantée dans une mosquée immense
Suite de la visite de la Juderia avec des maisons andalouses splendides
Demain direction plein Nord, étape programmée à Burgos le soir
Après 2 heures de route, nous arrivons à Cordoue
Ballade sous un soleil de plomb, mais un petit peu moin chaud (31°C), dans le vieux quartier de la Juderia près de la Mezquita
A l'inverse de Grenade et de Cadix, nous terminons notre séjour à Séville par le tour en bus
Début à la Torre de Oro
Arrêt à la Plaza de Espana
Suite du tour de ville
Visite du Musée du Flamenco (un peu décevant) et réservation pour le spectacle de 19h00
Visite de arènes et du musée taurin : intéressant
puis retour par San Salvador
et la Casa Pilatas (l'autre palais mudéjar de Séville)
Le thermomètre affiche 37°C à l'ombre : nous nous réfugions dans notre chambre climatisée jusqu'à 17h45 où nous prenosn le bus direction le musée du flamenco pour le spectacle de 19h00 (nous prevoyons d'y être vers 18h15 pour être bien placés, car le placement est libre : bien nous en a pris)
C'est une autre dimension de spectacle que celui de Jerez : ici ce sont des pros, des "vedettes" du flamenco.
C'est superbe, mais nous avons bien apprécié celui de Jerez qui faisait plus artisanal.
Nous ne regrettons d'avoir vu ni l'un ni l'autre : les deux valaient le détour.
Il fait toujours aussi chaud (la meteo espagnole nous promet le même temps jusqu'à au moins dimanche (nous quittons Séville Lundi matin...)
Nous commençons la visite par la cathédrale qui est la 3ème plus grande au monde après St Pierre de Rome et St Paul de Londres
C'est en effet gigantesque
Au passage, le tombeau de Christophe Colomb et quelques trésors
Et montée à pied à la Giralda
Après un déjeuner de quelques tapas, nous enchaînons avec l'Alcazar : sompteux, grandiose, que ce soit le palais ou les jardins (où il fait un peu moins chaud, on ne peut pas parler de fraîcheur...)
En soirée balade et diner dans le vieux quartier de Santa Cruz avec ses maisons andalouses sompteuses dans des ruelles
Nous partons de Jerez pour Séville en faisant un petit détour par Arcos de la Frontera, le début du circuit des villages blancs (que nous ne ferons pas, puisque nous en avons fait la moitié lors de notre trajet Ronda - Tarifa
Arcos de la Frontera est un village perché sur un promontoire, avec rues étroites, une basilique et plusieurs églises (comme la plupart des villes et villages andalous)
Puis arrivée à Séville (36°C....)
En fin d'après-midi, nous tentons une ballade dans les rues avoisinant l'hôtel, qui nous amènent à la Mairie.
Ce sont des rues commerçantes, elles sont donc couvertes par des toiles pour préserver les acheteurs du soleil quand ils font du lèche-vitrine : c'est du marketing météorologique....
A l'hotel, en fouillant les prospectus, nous avons repéré un domaine d'élevage de toros à 30 kms où était annoncé, à 11h30, un spectacle de chevaux andalous et de "toros bravos" (c'est comme cela que les espagnols appellent les taureaux de combat).
Nous avions réservé par mail et nous sommes arrivés à Campio Abierto vers 10h45
Après cet intermède dans la campagne andalouse par 36°C, nous sommes rentrés à la fraîcheur de l'hôtel pour ne ressortir que pour la visite d'une bodega (Pedro Domecq), que nous avions programmé à 19h00.
Nous étions 4 visiteurs (un jeune couple de Hollandais et nous) et les derniers de la journée : un étudiant a pris son temps pour nous faire visiter toute la bodega et pour tout nous expliquer en anglais et un peu en français, sur les différents vins de Jerez, leur fabrication et leur conservation.
Le tout ponctué par quelques anecdotes, comme les tonneaux dédicacés
Après 1h30 de visite, la journée n'était pas finie : rendez-vous 22h00 à "la taberna flamenca" pour un diner avec spectacle de flamenco.
Le spectacle a démarré comme prévu à 22h30 et a duré une bonne heure.
Intense et impressionnant : un groupe de 7 personnes, dont un chanteur et un guitariste, qui se sont relayés devant un auditoire de 15 personnes réparties sur 6 tables
Petit point météo : lors de notre retour vers l'hôtel, vers minuit, la voitue affiche une température extérieure de 28°C....
Après un petit déjeuner au bord de la piscine et flâné un peu, nous nous rendons à la Real Escuala Andaluza de Arte Escuestre, où nous avons réservé, depuis le mois de Juin, 2 billets pour le spectacle qui n'a lieu que les mardi et jeudi à 12:00.
A Jerez, tout rappelle le cheval : ci-dessous, la statue dans le hall de notre hôtel
La Real Escuela Andaluza de Arte Ecuestre à Jerez de la Frontera (qui est avec le Cadre Noir de Saumur et la Haute Ecole de Vienne, la référence en Europe en termes de dressage)
Le manège est un bâtiment sompteux, qui contient 1600 places : à 12h00, plus de 1500 sont remplies : des cars de touristes de toutes nationalités, bien sûr, mais aussi beaucoup d'ndividuels comme nous, qui passaient en caisse avec leur reçu Internet. La billeterie est ouverte 3 mois avant la date du spectacle et c'est très vite plein, toute l'année.
Pas de photos ni videos pendant le spectacle
Sur youtube, j'ai trouvé les 2 videos suivantes, qui donnent un aperçu du spectacle que nous avons vu pendant 1h30 : Des chevaux andalous superbes, des écuyers et des amazones (oui, c'est le féminin officiel) au sommet de leur art, en symbiose avec leurs monture.
Du grand, du très grand Art !
Après cette matinée, quelques pas dans la ville et la cathédrale dont le parvis est en train d'être décoré pour la prochaine fête des vendanges
Retour à l'hôtel : repos et piscine....
De Tarifa à Cadix, 1h30 de route sans histoire
Seule chose à noter : à notre départ, la brume et les nuages envahissaient le détroit, malgré le vent (c'est le paradis de véliplanchistes pros et du kyte-surf) et il faisait presque frais (20°C)
Explication : l'Atlantique et la Méditerranée se joignent et les différences de salinité, pression, température créent des mouvements en permanence, qui se tradiisent par des vents et des changements de temps.
Nous avons même détecté deux goutelettes de pluie sur le pare-brise
Au bout de 30kms, le ciel s'est dégagé et le soleil a recommencé à chauffé
Arrivés à Cadix, nous nous garons au parking du port et prenons le même type de bus touristique qu'à Grenade, ce qui nous permet de faire le tour de la ville en 1 heure et de repérer les endroits que nous reviendrons voir.
Cadix est une ville double : l'ancienne ville qui est sur une presqu'ile de moins d'un kilomètre de long et la nouvelle ville qui s'étend sur 5Kms le long de la plage et qui ressemble à n'importe qu'elle ville portuaire moderne.
Nous sommes un peu déçus par l'ancienne ville : à part la cathédrale, quelques ruelles avec des boutiques à touristes, une ou deux places et quelques fortins, rien d'exceptionnel, ni de comparable à ce que nous avons vu à Grenade.
La cathédrale : bof, et plus que bof, si on ajoute qu'on se fait arnaquer (c'est le mot juste) de 5€ / personne pour entrer
Après un repas dont le seul intérêt était qu'on était en bord de plage, nous faisons une promenade digestive pour aller au fortin San Sebastian
Sympa, sans plus, l'océan est bleu turquoise....et il fait 33°C à l'ombre (il n'y a quasiment pas d'ombre....)
Nous regagnons le parking du port (entre temps, un paquebot de croisière est entré : le building de 8 étages paraît tout petit) et filons vers Jerez de la Frontera, à 25Kms, où nous attend l'hotel climatisé où nous allons nous installer pour 3 jours (hotel avec piscine et spa)
Nous quittons Setenil et rejoignons la côte méditerranéenne à 20 Kms à l'ouest de Marbella en passant par plusieurs "villages blancs" à flanc de montagne
Au détour d'un virage, nous apercevons le rocher de Gibraltar
Nous faisons la queue 1/4 d'heure pour passer la douane et entrer dans le territoire de 6,5 Km2 de Sa Très Gracieuse Majesté
Après être allé jusqu'à la pointe sud (Europa Point) d'où nous devinons l'Afrique à 15 Kms en face (Ceuta & Tanger) dans la brume, nous déjeunons pour 19 livres (eh oui, la Grande Bretagne n'est pas dans la zone euro....)
Seule concession faite par les anglais à Gibraltar : c'est la seul territoire de l'ex empire britannique où on roule à droite et pas à gauche.
Nous prenons le télécabine qui nous monte à Upper Rock (presque le sommet) où nous sommes accuillis par des singes, dont la tradition veut qu'ils vivent là-haut en liberté.
Nous rentrons en Espagne pour rejojndre notre hôtel à 6 Kms de Tarifa, la pointe sud de l'Espagne où nous prenons un repos bien mérité au bord de la piscine
De notre balcon, nous voyons toujours l'Afrique (la montagne du fond sur la photo ci-dessous) :
